L'incinérateur à gaz également connu sous le nom de combustion thermique de gaz est utilisé pour contrôler les émissions de COVs et de substances malodorantes à base d'hydrocarbures.
Bien qu'il présente l'inconvénient de détruire les solvants, il peut être conçu pour être économe en énergie et peut, dans certains cas, faire partie intégrante du système de production de chaleur du procédé.
Les incinérateurs peuvent être de deux types: les incinérateurs conventionnels à haute température où les gaz sont chauffés et maintenus à une température comprise entre 750 et 815°C durant un temps compris entre 0,3 à 1 seconde, ou les incinérateurs catalytiques, où la décomposition est effectuée sur une surface de catalyseur métallique, généralement un mélange platine / palladium, à des températures plus basses, typiquement 360°C, pendant un temps de séjour inférieur à 0,5 seconde.
Dans les deux cas, des options de récupération de chaleur sont disponibles pour réduire les coûts d'exploitation.
Presque tous les incinérateurs construits de nos jours intègrent une forme de récupération de chaleur (échangeurs de chaleur, chaudières et réchauffeurs de fluides organiques utilisant la chaleur récupérée).
Les seules exceptions à cette règle seraient si les gaz de combustion contenaient soit des quantités significatives de gaz acides, tels que SOx ou chlore, ce qui engendrerait alors un risque de corrosion inacceptable, soit des particules qui pourraient encrasser les surfaces de l'échangeur de chaleur.
Cependant, de tels gaz nécessiteraient très certainement un prétraitement du gaz afin d'en réduire les autres formes d'émissions (particules, SOx, HCl, HF etc.).
En pratique, la plupart des applications impliquant des COVs et des substances malodorantes à base d'hydrocarbures ne sont pas soumises à ces contraintes supplémentaires, et la récupération de chaleur est une caractéristique essentielle de la justification économique de l'incinération.
Les trois principaux types d'incinérateurs à gaz sont :